Notes techniquespar S.M.C.J. |
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Le dossier technique de l'orgue d'Auxonne est à ma connaissance le second relevé complet d'un orgue disponible sur la toile de l'Internet... Dans ce cadre, force nous est de constater que nous sommes dans une situation innovante en tout points et qu'il est nécessaire que l'internaute visitant ces pages prenne conscience que leur mise en forme ne prétend pas à la perfection.
La présentation de grands tableaux de nombres tels que le sont, par exemple, les relevés des tailles des jeux ou ceux des sommiers n'est pas aisée sur des écrans encore de petites tailles comme le sont ceux dont se servent la majorité des internautes. Une des particularités du langage HTML dans lequel sont écrites toutes les pages d'un site Web est de s'adapter au type d'affichage des navigateurs de chacun. Les différences entre ceux-ci, surtout quand on change de plate-forme (PC, Macintosh, Linux...), peuvent se révéler assez considérables. Il est donc nécessaire, lors de la mise en place d'un site Web, de songer à tout ceci et de toujours plus s'orienter vers un compromis, satisfaisant autant le webmestre par l'ouverture qu'il apporte que le décevant aussitôt dans les restrictions qu'il impose.
L'usage de la disposition en cadre (frames), aujourd'hui communément usité, apporte généralement un plus dans la mise en page d'un relevé de tuyauterie. J'ai, dans un premier temps, cherché une disposition qui soit le plus efficace et j'ai appliqué ce principe au relevé de tuyauterie de l'orgue de Saint Hippolyte du Fort. La navigation dans le dossier de l'instrument d'Auxonne est un peu différente dans la mesure ou les relevés de tailles sont infiniment plus complets car, émanant d'une tuyauterie du XVIIIe siècle, Laurent PLET s'est attaché à relever les mesures de chaque tuyau au contraire de Saint Hippolyte où ce travail ne s'imposait pas de par l'obtention des mesures faites, à la construction, de manière entièrement mathématique (logarithmique). J'ai donc fait un usage assez abondant de liens provoquant l'ouverture automatique d'une fenêtre indépendante afin de gagner de la place d'affichage et de faciliter l'impression si celle-ci doit avoir lieu.
J'ai aussi rajouté dans certaines parties du relevé des commandes de navigation écrites en JavaScript®. Je n'ignore pas que le fait d'utiliser un tel langage informatique implique que le site ne soit pas lisible avec des navigateurs qui ne le supportent pas. Pourquoi JavaScript® ? Parce qu'il permet certaines présentations comme les listes déroulantes ou la présence d'icônes de navigation au moment opportun sur certaines pages. Cela ne veut évidemment pas dire que le site n'est pas visible avec d'autres navigateurs qu'Internet Explorer® ou Netscape Communicator®. Mais le téléchargement des pages avec des navigateurs trop anciens reste particulièrement laborieux, tant parce que JavaScript® n'est pas supporté que parce que ces pages comportent beaucoup trop de chiffres pour être gérées correctement. C'est pour la même raison que les plans, dessins et schémas sont au format PNG car, partant du principe que le relevé serait destiné à être lu par un navigateur moderne, il devenait possible d'utiliser un format de graphiques exempt de problèmes juridiques...
Je dois enfin préciser que les statistiques de mon fournisseur d'accès m'ont aussi aidé à aller dans ce sens en me prouvant que les visites sur l'Hydraule ne sont que très occasionnellement effectuées avec de vieux navigateurs.
Pour des raisons historiques (!), il en va un peu différemment pour les résolutions d'écran. En effet beaucoup d'internautes ne possèdent pas encore sur leur ordinateur de cartes graphiques pouvant assurer correctement l'affichage dans une définition dépassant 800 × 600 points. On voit là qu'il est toujours plus facile (et moins coûteux) de mettre à jour les configurations logicielles que matérielles. Plusieurs de mes connaissances ne peuvent d'ailleurs afficher qu'une résolution d'écran ne dépassant pas 640 × 480 points. J'ai opté pour le compromis le plus moderne possible en prévoyant l'affichage de l'ensemble de ce site à 800 × 600 points même si cela implique forcément que la mise en page soit trop remplie pour les gens possédant une carte graphique ancienne et un peu vide pour les plus chanceux.
Pour finir cette petite note technique je dirai que tant Laurent PLET que moi-même espérons faire avancer cette idée qu'il est indispensable que le facteur d'orgues témoigne de ce qu'il voit au cours d'une restauration qu'il est amené à effectuer. Aussi, puisse la publication de ce relevé de l'instrument d'Auxonne sur la toile de l'Internet y contribuer activement.
S.M.C.J., Graniers, ce 24 mars 2000