Restauration de l'orgue François Callinet (1789)
Mécanique.
La mécanique |
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Les tournants du Grand-Orgue et Récit sont tous d'origine, en chêne, avec bras en fer forgé.
La position du tremblant doux a été découverte lors de la restauration des porte-vent d'origine, et sa mécanique de transmission a été reconstituée après le montage complet de l'instrument grâce à quelques traces conservées dans le buffet. Elle est composée de deux tournants plus fins en chêne et d'un tournant horizontal en fer forgé comme ceux du tirage des jeux du Positif.
Il manquait deux tournants de fer au Positif, ils ont été préparés à la forge en atelier et terminés sur place pour une parfaite intégration dans l'ensemble de la mécanique.
En règle générale, une grande partie du travail de restauration a été exécutée sur place lors du montage. Cette méthode nous a permis de suivre pas à pas les différentes étapes de fabrication, dans les mêmes conditions que François Callinet a pu connaître il y a deux siècles.
En particulier, certains tirants de jeux du Positif, passant sous le porte vent, ont dû être décollés pour pouvoir être mis en place et recollés sur place, comme ils l'avaient été à l'époque.
Les sabres du Grand-Orgue sont en fer forgés. Leurs axes en fer ronds sont uniquement enfoncés dans la pièce de chêne, sans autre maintien.
Les sabres des quatre premiers jeux, ne pouvant être entre les deux sommiers à cause du porte-vent sont fixés sur les côtés. Leurs pièces d'axes sont vissées sur le flanc du sommier. Ce sont les seules vis de tout l'instrument car la pièce doit résister à une force d'arrachement.
